Ma rando sur les hauteurs de Nikko se termine vers midi: je suis en avance sur mon planning.
Je décide donc de m’arrêter dans le coin des chutes de Kegon, car j’avais repéré de la street-food qui me semblait fort sympathique à cet endroit.
Je sais que je prends un risque, car ça implique de descendre du bus, et j’ai bien remarqué la veille que ça peut être très compliqué de remonter dedans, surtout vers 13-14h: en effet, le bus qui part du haut de la montagne est déjà quasi plein quand il arrive à mi-parcours, et il y a beaucoup de candidats pour les quelques places restantes. Si bien qu’il faut parfois attendre le bus suivant pour pouvoir monter. Et là, on n’est pas dans une station de métro: le bus d’après, c’est 30 minutes plus tard, dans le meilleur de cas. Mais j’ai un plan: j’ai remarqué que tous les touristes attendent à l’arrêt de bus principal (comme moi la vieille). Sauf qu’il y a d’autres arrêts pas très loin en amont sur le parcours. Le plan est donc: je vais (une fois de plus) m’exploser le bide avec tous les produits alléchants que j’ai vu la veille, je retourne à l’arrêt n-1 et Je redescends tranquillement à Nikko. Futé, le Nardo !
Sauf que bien sûr, ça ne s’est pas passé comme ça.
Après m’être copieusement empiffré de poissons cuits au feu de fois et d’un truc qui ressemble à nos marrons chauds, même s’ils sont préparés d’une façon assez différente de la nôtre, je me dirige donc vers l’arrêt de bus indiqué sur mon plan Google Map. Mais à l’endroit identifié par le GPS, il n’y a pas d’arrêt de bus ! Il a été déplacé dans une rue parallèle. Et le temps que je m’en rende compte, le bus est déjà là. Je cours donc vers celui-ci, en espérant que le chauffeur décide de m’attendre : mais au Japon, l’heure, c’est l’heure, et moi, j’avais 10 secondes de retard.
Sachant que le bus ferait un petit détour, je décide de courir aussi vite que possible vers l’arrêt de bus principal, situé à un peu moins de 500 mètres de là. Et effectivement, j’arrive en sueur quasiment en même temps que lui. Sauf qu’il y a aussi beaucoup de personnes qui attendent. Je m’insère dans la file d’attente, grille au passage quelques places en mode Pout, pour qu’au final, le conducteur refuse l’entrée au type juste devant moi. J’ai donc loupé mon bus.
Je consulte l’horaire : le prochain bus devrait encore me permettre de ne pas louper mon train. Enfin, ça, c’était sans compter les bouchons dans la vallée : au final, le bus à 10 minutes de retard, et j’ai donc aussi loupé mon train (pour moins de 5 minutes).
C’est donc avec un léger retard que je rejoins Julien à Tokyo. Et comme ce coup-ci, le restaurant à Ramen n’est pas fermé, c’est bien sûr celui qu’on choisit.
Le bouillon de volaille – très crémeux – était réellement excellent. Mais ça n’est quand même pas la meilleure assiette que j’ai jamais dégustée. Donc Seb, tu mérites 2 étoiles.
Pour la fin de la soirée, on a été faire un tour à Shibuya, car Julien avait réussi à avoir l’info que c’était « the place to be » pour fêter Halloween à Tokyo. Et effectivement, d’autres personnes s’étaient donné le mot.
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