Petit stop à Kobé – A mon tour

Le 5 novembre au matin, je prends tout mon temps pour me lever, car j’ai encore quelques cheveux qui poussent à l’envers. Seul but de la journée : rejoindre Hiroshima, et si possible, visiter le mémorial pour la paix.

Je consulte Hyperdia, l’application pour mobile qui connaît les horaires de trains. Elle est bien moins bien faite que Google Map, mais elle a une option « rail pass » qui filtre les trains interdits, alors que Google Map m’invite toujours à prendre un Nozomi, alors que je n’ai pas le droit de monter dedans.

Pour résumer, mon voyage de Kyoto à Hiroshima se décompose en deux parties: un train m’emmène d’abord à Kobé, et un Shinkanzen me transporte ensuite jusqu’à ma destination finale.

En analysant de plus prêt les horaires, je constate que le changement doit avoir lieu vers midi. Il ne me faut qu’une seconde pour décider de faire un stop à Kobé pour aller goûter leur fameux bœuf, même si je sais que ça ne sera pas donné: mon repas de la veille m’a un petit peu déçu (plus par le cadre que par le goût), et je me dis qu’il faut réparer ça !

A peine suis-je arrivé à Kobe-Shi que je file déposer mon sac est dans une consigne, et me jette dans un métro en direction du centre ville de Kobé.

Je me dirige ensuite vers une adresse recommandée par un blog trouvé sur Internet, mais quand j’arrive sur place, je ne trouve qu’une seule personne dans le restaurant. Elle m’explique dans un anglais plus qu’approximatif que le restaurant est fermé ou alors déjà complètement réservé. Par contre, il peut me recommander une autre très bonne adresse. J’accepte sa proposition et il me demande de le suivre pour aller dans un endroit introuvable sans guide situé au 3ième étage d’un bâtiment de la rue d’en face.

L’endroit est assez chique et je me dis que l’addition risque d’être salée. Tant pis, je m’atable malgré tout: il faut bien que je me paye un petit cadeau d’anniversaire (OK, je suis d’accord avec vous: c’est au moins le 4ième).