Canton
Normalement, j’avais prévu que la suite de mon voyage après Guilin serait Kunming, dans la province du Yunnan. Mais quand j’ai décidé de changer de planning, il n’y a pas que le prix du billet d’avion pour les Philippines qui est entré en ligne de compte : il y avait aussi notamment le fait que je pense que le Yunnan mérite plus que 3 ou 4 jours de visites et que cette région pourra être l’objet d’un prochain voyage. De plus, en continuant vers HongKong, j’allais pourvoir voir à quoi ressemble le delta de la rivière des perles, qui est certainement la région la plus peuplée au monde.
Et la première ville sur mon trajet s’appelle Guangzhou, que je connaissais plus sous son autre pseudonyme : Canton.
J’y débarque en train en fin de journée. Mon voisin pendant le transport – qui m’a donné quelques adresses à visiter – m’accompagne jusqu’à mon métro. Ce n’est qu’au moment d’embarquer dans la rame que je constate qui n’y monte pas et que je comprends qu’il ne m’a escorté que pour être sûr que je ne me trompe pas !
J’arrive dans un hostel assez sympa situé au centre du vieux Canton. Après avoir déposé mes affaires, je m’embarque dans une promenade nocturne qui s’avérera assez décevante: il faut dire que j’avais très mal estimé les distances et que se déplacer à pied dans une si grande ville, ce n’est pas vraiment une bonne idée.
Le lendemain matin, je réitère l’expérience, mais après avoir demandé à la réceptionniste de mon hostel de me faire un petit itinéraire personnalisé. Elle m’a notamment conseillé un musée pas très loin, et j’ai décidé de suivre son conseil.
J’ai surtout été impressionné par le travail de sculpture des défenses d’ivoires ! Ok, je sais le mal que le commerce de défenses d’éléphants a causé à cette espèce, notamment en Afrique. Il n’empêche que la minutie des sculptures réalisées était juste incroyable. Et je n’ai pas pu m’empêcher de penser (certainement très naïvement) que c’était bien dommage que l’homme moderne ne soit pas assez intelligent pour être capable de juste autoriser le commerce d’ivoire d’éléphants morts naturellement.
Ensuite, après m’être perdu dans un marché local, j’ai était faire un tour sur l’île Shamian, qui a été une ancienne concession franco-britannique. J’y ai même rencontré notre dame de Lourdes !
Mais j’ai surtout était m’empifrer de dumplings et autres « dim sum » que l’on peu acheter à chaque quoi de rue.
Et en fin de journée, j’ai repris une dernière fois un train rapide pour me rendre à Shenzhen.
Shenzhen
Comme la veille, j’arrive dans cette grande ville en fin de journée. Et comme souvent, je me rends sans réservation à l’adresse d’un hostel (trouvée sur booking.com ou agoda.com). Mais ce coup-ci, le lieu ne me plait pas et le type qui gère l’endroit non plus: il essaye de m’arnaquer en tentant de me louer un lit 3 fois plus cher que le prix annoncé sur le site en ligne. Du coup, je décide de me rendre à une autre adresse.
Deux kilomètres plus tard, je me retrouve dans un appartement au 7ième étage d’un immeuble de Shenzhen, occupé par ce que je crois être des travailleurs immigrés. L’endroit est au moins aussi glauque que le premier, mais je décide quand même de rester là pour la nuit: je n’ai plus envie de me balader de nuit dans cette ville avec un sac sur le dos.
Je n’y reste pas très longtemps : je veux voir à quoi ressemble la vie nocturne d’une ville de 12 millions d’habitants qui n’existait encore pas il y a 40 ans. (La réponse étant sans trop de surprise : à pas grand chose…)
Le lendemain, j’en apprendrais plus sur mes voisins de dortoir: en fait, il ne s’agissait pas du tout de travailleurs pakistanais bossant dans le bâtiment comme je me l’étais imaginé, mais d’un égyptien et d’un jordanien (d’origine palestinienne) qui venaient faire du négoce de produits high-tech. Ils me conseillent d’ailleurs tous deux d’aller visiter le quartier du « marché électronique », ce qui était justement dans mes intentions.
Mais l’endroit ne mérite quand même pas qu’on s’y attarde trop, et du coup, j’irai dormir le soir dans un autre quartier de Shenzhen: Sea World. C’est là que je me ferai servir une glace par un robot !
Et l’avantage de ce quartier, c’est qu’il est juste à côté de Shekou, le port de Shenzhen.
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