On arrive à Port Barton en fin de journée. Vince nous abandonne pour aller rejoindre sa copine, et je pars avec Irénée à la recherche d’un hébergement. On se rend au CocoRico (juste parce que le nom me plaît) qui est complet. Le gérant nous informe néanmoins que son bar offre les boissons de 7h00 à 7h30: on reviendra donc sur place après avoir trouvé deux lits dans un dortoir très correct à 50 mètres de la plage.
Sans surprise, on retrouve Vince et sa copine au CocoRico: ils ont aussi flairé le bon plan. J’y ferai aussi la connaissance de Rambo, un néerlandais qui a choisi de visiter les Philippines pendant 2 mois.
Le lendemain vers 13h, on recroisera la copine de Vince, qui ne le trouve plus depuis la vieille. Je crois qu’il a tellement bu qu’il n’a pas été capable de retrouver son lit…
L’après-midi, on décide avec Irénée de faire une petite randonnée jusqu’à une cascade.
Je sue énormément, pas tant en raison de l’effort ou de la température, mais plutôt je pense à cause de l’humidité de l’air. Je n’arrête pas de repositionner mes lunettes sur mon nez, et je me dis que les branches ne sont pas bien réglées.
A un moment, notre chemin croise une rivière. Irénée passe sans problème sur un tronc d’arbre d’environ 30 cm de diamètre et de 8 mètres de long qui enjambe le court d’eau avec environ 1,5 mètres de hauteur. Je m’apprête à faire comme lui mais je n’ai clairement pas le même équilibre: je m’arrête après 2 mètres en m’appuyant sur une branche qui m’aide à me stabiliser. Me sentant hésitant, il m’indique qu’il est aussi possible de passer sur des pierres, avant de m’adresser un « te pose pas de question ». C’est sur ce conseil que je m’élance. Au bout de 2 mètres supplémentaires, je commence à perdre l’équilibre et me rattrape in-extremis à coup de grands battements de bras, qui me permettent de faire 2 mètres de plus. Mais je suis très mal parti et je sens bien que je n’arriverai pas à finir ma traversée. Je saute donc vers la rive opposée, et atterri dans 10 cm d’eau à moins d’un mètres du but. Bien entendu, je suis trempé, et prends quelques instants pour m’essuyer. Je confie mon téléphone et mon appareil photo à Irénée pendant que je sors ma serviette du sac. Ce n’est qu’au moment de partir que je constate que je n’ai plus mes lunettes. On les recherchera pendant au moins une demi-heure: pas moyen de les retrouver. Je dois bien admettre que l’idée de perdre mes lunettes m’a traversé plusieurs fois l’esprit, mais jamais ne n’aurait imaginé les perdre comme ça.
En rentrant de notre balade, on fait un petit détour par la plage pour profiter du coucher de soleil. C’est à ce moment qu’on entend un « Irénée » qui s’échappe du « Happy-bar »: Anas, un étudiant marocain qui fait les mêmes études qu’Irénée à Shenzhen, a reconnu son camarade de classe. Il est en compagnie de 4 autres étudiants de la même promo. Ils viennent tous de terminer un tour en bateau qu’ils nous recommandent chaudement. Ils sont tellement élogieux qu’on changera encore une fois nos plans: on pensait partir le lendemain : on va suivre leur conseil et rester un jour de plus.
Le soir, on dînera tous ensemble dans un restaurant qui donne sur la plage, en échangeant nos points de vue sur l’avenir du monde.
Le lendemain matin, on se rend donc au Happy-Bar vers 8h, pour y prendre un petit déjeuner, vu qu’il est inclu dans la prestation.
Un type passablement éméché se présente à nous comme étant le capitaine du bateau. Après s’être trouvé une canette, il s’incruste à notre table et nous parle sans qu’on comprenne grand chose: son anglais est plus qu’approximatif, et surtout, il n’articule pas. A un moment, une vielle dame tente de lui soustraire sa bière, sans succès. Il nous avouera qu’il s’agissait de sa mère. Et nous, on se dit que la journée va être épique !
Au final, il s’avéra qu’il ne fait pas parti de l’équipage. On partira donc sans lui mais avec 2 sud-africains qui ont réservé le même circuit, en confiant notre alcoolique à Cyndi, la seule fille du groupe d’étudiants qui nous a entre-temps rejoint pour prendre un petit déjeuner (elle était ravie !)
Effectivement, le tour proposé par le Happy-Bar mérite un détour ! Un rapport qualité-prix imbattable !
Le soir, on passera toute la soirée au Happy-Bar les pieds dans le sable en écoutant les meilleurs artistes de la région en compagnie des 2 sud-africains et d’un israélien, mais surtout en compagnie de Rizza, la patronne du bar qui a été d’une gentillesse et d’une générosité admirable !
Le lendemain matin, on ira voir à quoi ressemble la plage de « white beach », avant de revenir sur Port Barton pour prendre le bus direction « El Nido ». Et devinez qui on croisera dans ce van ? Vince et sa copine, bien évidemment ! Et aussi Rambo d’ailleurs…
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